La presse revient à nouveau cette semaine sur la question du projet de cimetière mené à Voisins par la majorité, sous le titre « L’emplacement du futur cimetière fait débat ».
Dans cet article, Madame le Maire déclare « j’ai présenté les deux scénarios, le Champ du Loup et les 40 Arpents, à l’opposition, qui n’a rien eu à redire, avant de se rendre compte que c’est un sujet polémique ».
Combien de temps Madame Rosetti va-t-elle s’évertuer à réécrire l’histoire en usant de mensonges ?
Aussi, pour rétablir la vérité, nous sommes contraints de publier les comptes-rendus qui démontrent que les détails du projet ont été cachés aux élus de la minorité, qui pourtant ont opposé leur plus grand scepticisme à ce projet.
Le 31 janvier 2018, un « point sur la création d’un nouveau cimetière » est présenté en Commission Cadre de Vie, sous la forme de ce simple tableau « avantages/inconvénients ».
Le 18 octobre 2018, le sujet réapparaît sous le titre « création d’un nouveau cimetière » au Square des Quarante Arpents, présenté en Commission Affaires Intérieures, sans plans ni étude complémentaire. Lors de cette séance, les élus de tous les groupes d’opposition (Jean NGAFAOUNAIN, Jean HACHE et Olivier AFONSO) ont réclamé sans succès les éléments ayant permis ce choix.
Le 11 décembre 2018, la délibération est soumise au vote du conseil municipal sans qu’aucun élément complémentaire ou étude ne nous soit présenté.
Après un long débat lors duquel nous soumettons plusieurs propositions, toutes rejetées par Madame le Maire, nous votons contre la délibération de « Création d’un nouveau cimetière » qui est tout de même adoptée par les voix de la majorité.
28 et 29 novembre 2018, les plans d’aménagement du projet de cimetière sont présentés aux élus des commissions Cadre de Vie et Affaires Intérieures, soit le jour et le lendemain de la présentation aux riverains.
Ces éléments démontrent que c’est bien la majorité, et elle seule, qui a pris cette décision.
Pour ma part, lors du dernier conseil, alors que Olivier AFONSO et Jean HACHE s’exprimaient pour réclamer le retrait de cette délibération, Madame le Maire, dans un incident de séance d’une rare violence, m’a interdit de prendre la parole.
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